Ghalia Volt (B/US) Blues Far West Liège (21-10-2023) reporter & photo credits: Paul Jehasse info band: Ghalia Volt info club: Far-West Liège © Rootsville 2023 |
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Nous étions heureux de revoir notre jolie Ghalia venue tout droit de NOLA. Après un passage par la ferme Lekane de Jeneffe (merci la private joke), nous voici ici au Far-West de Liège, rebaptisé par Ghalia herself « Lou’s-West ». Elle est venue de la Louisiane pour nous présenter son nouveau bébé « Shout Sister Shout ». La scène où elle joue est dans le noir, normal c’est Halloween bientôt. Et la voici qu’elle bouge son masque et se met derrière ses instruments car, ce soir c’est déguisée en « One Woman Band » qu’elle exécute son show.
Elle débute avec « Hoodoo Evil Man » sur le cd avec les Mama’s boys « Let the demons Out », quoi de plus naturel une semaine avant la fête des fantômes. Vient ensuite « Shake That Boogie » repris en cœur par le nombreux public présent. « Reap What You Sow » de « One Woman Band » avec aussi « Meet You Down The Road » et « Squeeze » de “Mississippi Blend” sont alors jetés en pâture à la foule avide de déguster du « Ghalia » pure jus.
Le deuxième set est lancé par « Can’t Escape » avec une vigueur communicative, suivi du plus captivant et angoissant « Espiritu Papago » contant sa déconvenue dans le désert américain, mais qui finalement s’est bien terminé. Une chanson aussi parlant d’un mari et que la dame veut qu’on laisse son amant en paix.
Alors elle rappelle une vérité la concernant « Loving Me Is A Fool Time Job », comme cela vous êtes averti les preux chevaliers.
”It Ain’t Bad” de “ One Woman Band” et “Drag Me Down” suivent ensuite.
La présence d’un vieux bluesmen du Mississippi nommé Mississippi Fred Mcdowell est performée à l’identique “ You Gotta Move”.
Et nous voilà arrive vers la fin, avec la distribution joyeuse d’un magnifique cocktail de rocks bienvenus : « Shake Your Moneymaker » d’Elmore James, shake baby shake, « voyons remue ton popotin j’ai besoin de fric » ; « Blues Suede Shoes » de Carl Perkins.
La fin est venue mais quelle fin, « The House Of The Rising Sun » et là, Ghalia ne chante plus c’est le public qui chante: « There is a house way down in New Orleans They call the Rising Sun And it's been the ruin of many a poor boy And God I know I'm one” Superbe finale où l’artiste a convaincu et de belle façon, tout le monde présent à la suivre pour le meilleur et pour le pire.
Encore une superbe soirée donnée par cette femme « Ghalia » qui enjoue toujours les aficionados des concerts « live » à la suivre envers et contre tout.